En 2017, Mark Zuckerberg semblait se préparer à la candidature suprême. 7 ans plus tard, cela ne semble absolument plus le cas, rapporte le New York Times. L’activisme politique de Meta, c’est terminé ! Alors qu’une large part de la Valley semble faire allégeance conservatrice, d’autres, comme Zuckerberg, ont opté pour une prudente « neutralité » qui reste tout de même très libérale. Le temps où Zuckerberg promettait d’éliminer la pauvreté et la faim, semble bien loin. Mais il n’y a pas que Zuck qui prend ses distances avec la politique : les algorithmes de ses entreprises également, explique un second article du New York Times. Depuis l’assaut du capitole en janvier 2021, Meta n’a cessé de réduire la portée des contenus politiques sur ses plateformes. Cela ne signifie pas que la désinformation a disparu, mais que l’entreprise oeuvre activement à la rendre peu visible. A croire que Meta est à la recherche d’une « neutralité » qui, comme toute neutralité, n’existe pas.
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