A l’occasion d’un rapport sur l’impact de l’IA générative sur le travail, les chercheurs de la Brookings Institution, estiment dans une tribune pour le Time que « les professions les plus susceptibles de connaître des perturbations dues à l’IA (à savoir les métiers de la connaissance et notamment les postes de bureau intermédiaire, comme les assistants et secrétaires) sont également les moins susceptibles d’employer des travailleurs appartenant à un syndicat ou disposant d’autres formes de voix et de représentation ». Les chercheurs parlent de « grand décalage », pour évoquer le fossé entre les menaces de l’IA et les possibilités de s’en prémunir, montrant que l’IA capacitante nécessite des organisations sociales fortes. Pourtant, les recherches montrent que les entreprises tirent de grands avantages de l’intégration des travailleurs et de leurs connaissances dans la conception et le déploiement de nouvelles technologies, par rapport à une mise en œuvre descendante. Or, à ce jour, ceux-ci ne sont pas impliqués dans les développements de l’IA. Les entreprises peinent à intégrer qu’elles ont un argument commercial puissant à faire valoir en intégrant l’engagement des travailleurs.
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